Aider un.e ami.e
Près d'une femme sur trois, d'un garçon sur six*, et d'une personne trans sur deux* font face à une forme ou une autre de violence fondée sur le genre. Dans notre communauté, nos amis, notre famille et nos collègues se trouvent des survivant.e.s de harcèlement sexuel, d’agression ou de violence entre partenaires intimes. Ils font preuve de force et de résilience à bien des égards.
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Lorsqu’ils se demandent s’ils devraient obtenir du soutien professionnel ou dénoncer une situation de violence, bien des gens en parlent d’abord à un.e ami.e. Si une personne décide de vous faire confiance et de partager son histoire, vous pouvez :
L’écouter
Laissez la personne raconter son expérience dans ses mots, à son rythme et gardez vos questions pour plus tard.
Rassurer la personne
Des propos comme « Je te crois » et « Ce n’est pas ta faute » font savoir à la personne que vous prenez son histoire au sérieux.
Lui demander si la violence continue toujours
Vous pouvez recommander à la personne des services qui aident les survivant.e.s à établir un plan de sécurité en attendant qu’elle décide des prochaines mesures à prendre.
Soutenir la personne dans ces décisions sur les mesures à prendre
Les personnes qui ont vécu du harcèlement sexuel, une agression sexuelle ou de la violence entre partenaires intimes se sentent souvent prises au piège. Si la personne cherche à obtenir de l’aide ou de l’information, vous pouvez lui recommander les ressources ci-dessous. Nous pouvons aider la personne à retrouver ses forces en appuyant ses décisions, qu’elles soient de dénoncer ou non la violence, de rester dans une relation violente ou de la quitter, de confronter la personne qui l’a blessée ou de passer à autre chose.
Ces simples étapes semblent difficiles? C’est vrai! Les cinq conversations MANifester le changement nous aident à nous préparer à écouter les personnes de notre entourage victimes de VFG. Ces conversations nous amènent à prendre conscience de ce que signifie « croire les survivant.e.s » dans une société qui excuse les comportements violents en jetant le blâme sur la victime.
*À noter que le contenu de ces sites Web est en anglais seulement.
Pourquoi les gens ne dénoncent-ils pas la VFG plus souvent?
À l’ère du #moiaussi, certaines personnes expriment publiquement leurs expériences de VFG ou en parlent à leurs ami.e.s. Malgré tout, des croyances largement répandues, mais erronées sur la VFG continuent à entraver la conversation.
Parfois, les membres de notre famille, nos ami.e.s et nos collègues décident de taire leurs expériences, de peur que nous agissions à leur place ou prenions autrement le contrôle de la situation. Le programme MANifester le changement encourage les hommes à tenir compte du meilleur moyen de remettre le pouvoir entre les mains d’une personne qui a vécu de la violence, plutôt que de répondre à une situation violente par la violence.